L’importance du mental

Lorsque on pratique un sport que ce soit l’athlétisme, le demi-fond, le cross-country, le mental va grandement déterminer les résultats obtenus surtout si la notion d’endurance vient s’y ajouter. Il est très lié au stress car avec un mental à toutes épreuves, aucun type de stress ne pourra subsister. Evidemment, l’entrainement, la respiration, l’alimentation et l’hygiène de vie vont avoir un impact non négligeable sur la pratique de l’activité sportive. Le mental et surtout sa gestion reste un levier de la réussite d’un sport et encore plus lorsqu’on y introduit l’intention d’obtenir de meilleurs performances (pour le simple plaisir de progresser ou pour gagner une épreuve). La gestion du mental va être un véritable outil pour permettre de potentialiser les bienfaits de l’alimentation, d’une respiration adapté à la fréquence cardiaque, de l’entraînement et de la prise de compléments (biodisponibles) adaptés aux besoins du sportif.

Qu’est ce qui fait que le mental est important?

Tous les grands sportifs tous sports confondus vous diront qu’il faut un mental d’acier pour réussir en compétition. Cependant les plus pragmatiques d’entre nous diront que pendant un 10km par exemple un demi-fondeur entrainé avec un VO2 à 75ml/kg/mn gagnera forcément contre un autre demi-fondeur qui court pour le plaisir et avec un VO2 à 60ml/kg/mn …

En effet, le mental ne fait pas tout, cependant la différence pourra se faire au tout premier stade, avec d’un côté un homme doté de la capacité d’avoir un VO2 à 75ml/kg/mn mais a qui l’effort ou le sport ou la victoire ne plait pas et un qui aura un VO2 à 65ml/kg/mn qui veut gagner et dont le mental est à toutes épreuves. Sur le terrain le mental finira par départager deux compétiteurs dont les qualités physiques et l’entrainement sont plutôt proches l’une de l’autre. Attention: cela n’est pas vrai pour tous les sports! Ceci est surtout vrai pour les sports dont la performance est très liée aux paramètres physiques mais plus on va vers des sports techniques plus cette différence s’amoindrit pour disparaitre enfin, puisque dans certaines disciplines il n’y a pas de distinguo entre catégories hommes ou femmes (l’équitation par exemple).

Les différents facteurs qui influent sur le mental

La préparation mentale est très importante en demi-fond principalement. Il n’y a pas de réussite possible sans être mentalement « fort » dans sa tête.

L’athlète doit pouvoir supporter la pression, développer la confiance en soi, rester concentré et motivé, gérer les moments de doute …

La motivation C’est l’énergie qui nous fait avancer. Sans motivation, aucune chance de progresse et d’atteindre le haut niveau. Sans objectif la motivation est difficile à maintenir. La clé de voûte de la motivation est sans aucun doute la détermination des objectifs.

La confiance en soi

Elle est une des clés de la performance. Pour des raisons que l’athlète a du mal à comprendre, le niveau de confiance en soi fluctue dans le temps. La confiance en soi passe immanquablement par l’amour et l’estime de soi. Sans être nombriliste ou narcissique, il faut apprendre a se valorisé et ressortir ses points forts. (cf. courbe 2 stress positif et négatif)

La douleur

Il semblerait que nous ne sommes pas tous égaux face à la perception de la douleur. C’est un peu comme la prise de poids. Lorsque les jambes brûlent, avez-vous déjà essayé de modifier la perception de la douleur ? Certains y arrivent, d’autres non.

Stress et anxiété

Ces deux éléments reviennent souvent dans les propos des compétiteurs. Il faut savoir que le stress et l’anxiété sont tout à fait normaux. C’est l’intensité ainsi que le contrôle que l’on a sur ces notions qui sont importantes. Certains, à juste titre, parlent de véritable blocage à la performance, ils sont comme paralysés par l’enjeu et les empêche de restituer en compétition tout leur potentiel. A l’inverse un manque de stress et d’anxiété n’est pas optimal pour la performance.

La pensée positive et le dialogue intérieur

Le monologue intérieur, c’est le dialogue que vous entretenez avec vous-même. Il peut rapidement devenir l’ennemi n°1 de beaucoup de sportifs. Vous savez déjà, par expérience à quel point il peut être inhibiteur ou mobilisateur : qui ne s’est jamais pendant une montée, après un coup de fatigue : « C’est trop dur, j’en peux plus, je suis cassé, j’y arriverai jamais, c’est cuit, c’est trop loin  » …. Et j’en passe. Se répéter ces phrases dans la tête n’a vraiment rien de bon.

Durée de l’effort

Il n’y a rien de plus subjectif que le temps qui passe. 15 minutes à discuter avec une charmante personne du sexe opposé passe plus vite que 15 minutes en train de courir un 10.000m. Lors d’une épreuve longue distance il faut apprendre à gérer ces périodes de lassitude.

Penser à ses soucis quotidiens

C’est éviter de naviguer entre le passé et le futur. Le passé engendre souvent l’énervement et la colère, l’envie de vengeance. Le futur génère de stress et de l’anxiété. Le présents est synonyme calme, sérénité, lucidité et d’actions. La fluidité Cela correspond à l’état de grâce. Lorsque l’athlète peut déployer tout son potentiel avec efficacité et une apparente facilité.

1. Confiance

2. Plaisir

3. Concentration

4. Contrôle

5. Souplesse

6. Efficacité

Le mental, une affaire personnelle

Cependant l’importance du mental est différente pour tout le monde, chacun a une autre façon de penser… En effet, le tempérament du sportif est en effet primordial pour déterminer l’orientation d’un entraînement. Certains apprécient et ont besoin d’un cadre rigide pour se sentir dynamique et rassuré, d’autre au contraire ont besoin d’un cadre qui leur donne un sentiment de liberté, d’autonomie. La marge de manœuvre est très variable selon la singularité et le ressenti de chacun. Le mental c’est donc tout ceci, une somme de beaucoup de gestes auxquels nous ajouterons : le soutien qu’apportent les proches qui agit également comme moteur.

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